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par Marjory Sériès


Une pluralité de raisons sont bonnes pour consulter un thérapeute en relation d’aide. Le présent texte mettra en perspective 6 raisons qui peuvent être bénéfiques dans le cadre de l’adaptation de l’individu à son diagnostic de santé mental.



Marjory Sériès

Thérapeute en relation d’aide et Intervenante en santé mentale 




  1. Réussir à accepter la maladie


Alors que pour une personne il peut être difficile de recevoir un diagnostic de santé mentale,  pour une autre, cela peut être soulageant d’avoir enfin des réponses à son état. Il existe un grand nombre de réactions émotionnelles possibles à la suite de l’émission d’un diagnostic, ce qui a un impact sur la capacité de l’individu à accepter sa maladie. Dans l’avenue où une personne se sent déstabilisée, dépourvue de repère et/ou ressent un choc suite à cette nouvelle, il pourrait être bénéfique pour celle-ci d’obtenir de l’aide à cet effet. C’est ici que la therapie en relation d’aide fait son entrée. Avec le thérapeute, la personne désamorcera l’intensité de sa perception à l’égard de sa maladie. Elle réduira la perception négative qu’elle a construite pour laisser place à une avenue davantage positive. L’acceptation se dévoilera à l’individu à la suite des séances thérapeutiques. Sa tendance à se juger aura diminué et il percevra la personne qu’il est comme étant davantage positive.



  1. Trouver des stratégies pour s’adapter à la maladie  


Chaque trouble de santé mentale vient avec son lot de symptômes. Bien que le thérapeute en relation d’aide ne soit pas en mesure d’effectuer des traitements auprès de sa clientèle, il peut aider la personne à s’adapter aux difficultés qu’il vit en lien avec ses symptômes. Pour illustrer la théorie, voici un exemple : si un client, qui a un troubles de la personnalité limite, à tendance à faire des distorsions cognitives, le thérapeute peut l’aider à trouver des moyens pour que ses pensées soient davantage rationnel, soit en lui donnant comme objectif de prendre des décisions se trouvant davantage dans une zone grise plutôt que d’aller dans un extrême à l’autre. Cependant, le thérapeute n’est en aucun cas disposé à faire une intervention visant à comprendre la nature des distorsions cognitives pour traiter le problème à l’aide de la psychothérapie. En ce sens, en consultant en psychothérapie, la personne aura davantage d’outils et de moyens pour pallier à ses pensées et comportements inadaptés en lien avec la maladie. C’est suite à une pluralité de séance que la personne pourra en voir les bienfaits dans son quotidien. Le nombre de séance varie d’une problèmatique et d’un individu à l’autre. Parfois, l’on voit des améliorations après une seule rencontre puis à d’autres occasions plusieurs thérapies sont nécessaires. 




  1. Minimiser les impacts de la maladie sur sa vie 


Dans le cas où la mise en place de moyens et d’outils n’est pas efficace ou bien si ça ne peut s’appliquer à la situation de la personne, le thérapeute en relation d’aide peut aider la personne à minimiser les impacts de la maladie sur son quotidien. D’une part, le thérapeute peut aider la personne à trouver et mettre en place des stratégies d’adaptation (alternatives). Cela permettra d’éviter que la personne vive des pertes significatives en raison des symptômes de sa maladie. Par exemple, si une personne éprouve des difficultés à s'exprimer calmement, car elle a des excès de colère dû à sa difficulté de gestion des émotions. Le thérapeute peut amener l’idée de s’exprimer auprès de ses proches en utilisant des lettres lors de situations particulières. De ce fait, la personne conserve sa capacité à pouvoir s’exprimer en utilisant un moyen alternatif. Elle s’est donc adaptée à sa situation. 



  1. Reprendre confiance en soi 


Augmenter sa confiance en soi peut amener une personne à mieux vivre avec son diagnostic de santé mentale. Pour ce faire, le thérapeute peut aider la personne à apprendre à se connaître. Ainsi, la personne sera davantage capable d’user de ces forces et d’accepter ses faiblesses, ce qui aura comme effet d’augmenter sa confiance. Le thérapeute peut également intervenir en valorisant les aptitudes et les forces de la personne. De ce fait, la personne se reconnaîtra davantage de qualité et aura une perception de soi plus positive. En effet, il peut être pertinent que le thérapeute réflète et renforce les forces de la personne en les mettant à profit, car il peut parfois être difficile pour les individus de se valoriser eux-mêmes. Cela leur permet donc d’avoir une vision plus réelle des belles personnes qu’elles sont. Enfin, le thérapeute peut enseigner à l’individu comment il peut être bienveillant envers-soi. En pratiquant l’auto-compassion, l’individu augmentera son amour pour soi, ce qui fera grandir son sentiment de confiance



  1. Apprendre à avoir des relations saines malgré les enjeux de la maladie


Le thérapeute aide son client sur plusieurs points en ce qui concerne ses relations interpersonnelles. Il peut, entre autres, donner des conseils sur la manière dont le diagnostic peut être annoncé aux proches. Il peut également aider l’individu à maintenir des relations saines avec ses proches notamment en faisant de l’enseignement sur la communication non-violente. Également, il peut arriver que certains proches aient des préjugés quant à la maladie diagnostiquée ou bien qu’elle soit peu informée à son sujet ce qui amène des freins de compréhension. Dans ce type de situation, le thérapeute peut aider son client en lui apprenant à mettre en place une autre dynamique relationnelle pour se respecter. Finalement, il est également possible de faire une rencontre systémique si le thérapeute le juge nécessaire. Ceci consiste à faire une rencontre avec les individus avec lesquels la situation est problématique pour trouver des solutions pour améliorer celle-ci. 




  1. Contrer les effets des stéréotype et de l’auto stigmatisation


Malheureusement, le cadre de la santé mentale ne fait pas exception à la règle, il y a des stéréotypes. Qui n’a pas entendu qu’une personne avec un diagnostic de schizophrénie était dangereuse ou bien qu’une personne qui a un trouble de la personnalité limite à nécessairement de grosses sautes d’humeur incontrôlable ? Ce sont entre autres certains stéréotypes que l’on peut entendre dans notre société. En vrai, l’on pourrait en prouver le contraire à l’aide de données probantes assez facilement. Néanmoins, ces stéréotypes ont un impact sur la personne ayant un trouble de santé mentale. Cela peut l’amener à se donner elle-même des préjudices en s’auto-stéréotypant. C’est-à-dire la tendance à s’attribuer à soi-même les stéréotypes répandu dans la société d’un trouble de santé mentale. Ceci peut être très lourd à porter pour un individu, ce qui peut également avoir un impact sur sa capacité d’acceptation de la maladie. Le thérapeute en relation d’aide peut aider l’individu à déconstruire le stéréotype qu’entretient la personne en favorisant l’utilisation d’une pensée rationnelle et objective sur soi.


Et pour les autres sujets?


Il est certain que le thérapeute en relation d’aide peut également aider la personne sur d’autres aspects tel que les événements de vie difficile, la gestion des émotions, le cheminement personnel etc., puisque la majorité est formée pour toucher à une pluralité de sujet selon leur champ de connaissance.



Marjory Sériès

Thérapeute en relation d’aide 

Intervenante en santé mentale 





 
 
 

Dernière mise à jour : 10 févr.

par Marjory Sériès



Thérapeute en relation d’aide et Intervenante en santé mentale 




Prends-tu plus soin des autres ou de toi-même?


Une pluralité de gens ont tendance à prendre soin des autres. Les écouter, être présent pour eux et leur rendre service. Mais qu’en est-il d’eux-mêmes? En fait, tout individu a tendance à prendre davantage soin des autres que de soi. C’est plus facile et surtout c’est plus valorisant. Toutefois, prendre soin de soi doit être une priorité pour chacun. Nous verrons dans le présent écrit en quoi est-ce que ça consiste de prendre soin de soi. Les raisons pour lesquelles il est important de prendre soin de soi sont également évoquées. Puis, nous aborderons de quelle manière nous pouvons y parvenir.


Prendre soin de soi c'est quoi?

Pour prendre soin de soi, il y a les bases communes à tous les individus, qui se transposent sous deux formes, soit le fait de respecter ses besoins et le fait de respecter ses limites.




Respecter ses besoins.


D’une part, l’une des formes pour prendre soin de soi est d’être attentif à ses besoins. Ce peut être un besoin physiologique comme la faim ou un besoin psychologique comme le besoin de stimulation. En comblant un besoin, on s’accorde de l’importance et on augmente notre sentiment de bien-être. En comblant un besoin, on satisfait notre corps et ainsi nous sommes plus disposés à interagir avec notre environnement. Il sera donc plus facile pour une maman qui a bien mangé et qui a pris quinze minutes pour prendre soin d’elle le matin de prendre soin de son bébé en crise.


Établir ses limites.


En effet, le fait de dire non, ce n’est pas égoïste, il s’agit davantage de respecter les limites psychologiques et/ou physiques que nous avons. Ceci assure, par le fait même, un accroissement de notre bien-être. De ce fait, un homme qui refuse de faire du temps supplémentaire parce qu’il veut passer du temps avec ses amis et sa famille établit sa limite dans le but de prioriser son besoin d’affiliation avec ses proches. 


Les moyens sont différents. Mais le résultat est le même!


Ensuite, il y a des formes plus personnelles à chacun concernant la façon dont on prend soin de soi. En effet, la manière de prendre soin de soi peut différer d’un individu à l’autre selon les intérêts, les envies, l’éducation et la culture de celui-ci. L’important c’est de faire quelque chose qui résulte à un sentiment de bien-être. Ce n’est pas obligé d’être de grande envergure. Quelque chose de simple peut amplement nous combler. Certaines personnes consacrent leur temps libre à la lecture tant dis que d’autres iront pratiquer l’escalade. Les moyens sont différents, mais le résultat est le même ; le sentiment de bien-être puisque l’on a fait une activité qui nous a fait du bien. En résumé, pour tous les individus, prendre soin de soi inclut le fait de prendre soin de ses besoins et d’établir ses limites. Toutefois, il y a plus encore, il y a toutes les envies que l’on ressent, qui nous apportent de la joie.



Prendre soin de soi, oui! Mais pourquoi ?


Cela te permet de recharger ta batterie, d’augmenter ton niveau d’énergie. En plus de cela, après avoir pris soin de toi, tu seras plus disponible pour entrer en interaction avec ton environnement. En ce sens, tu seras plus productif au travail, davantage patient avec tes enfants, plus disposés à aider les autres etc. Plus important encore, en prenant soin de toi, tu te respectes et exiges ainsi aux autres de te respecter en tant que personne. Tu te donnes le droit d’être et de ressentir. En prenant soin de toi, tu cesses de subir et de passer à côté des choses qui te font du bien. Tu deviens toi à part entière en vivant une vie qui te fait du bien. En ce sens, tu augmentes ton bien-être et ta vie ressemble davantage à ce que tu aimerais qu’elle soit. Prendre soin de soi c’est également d’augmenter son sentiment de bien-être et d’accéder en partie à une vie qu’on souhaite avoir. Tu es la personne la plus importante de ta vie, celle avec qui tu traverseras toutes les adversités et les plus beaux moments alors tu mérites de faire des choses qui te font du bien, de dire non lorsque tu n’en as pas envie et d’écouter tes besoins.

Première étape.


Si on n’a jamais eu tendance à prendre soin de soi, il peut être quelque peu déstabilisant de commencer. La première étape serait de prendre un moment calme pour réfléchir et dresser une liste de ce que tu aimes, ce qui te fait du bien et ce qui te procure un sentiment de joie. Tu pourrais également faire une seconde liste mettant en perspective les éléments que tu n’aimes pas faire, tes limites et ce à quoi tu t’engages à dire non à partir d’aujourd’hui.


Deuxième étape plus concrète.


Il s’agit de mettre en œuvre les deux listes que tu as rédigées. D’une part, met à ton calendrier un moment où tu pourras faire une activité qui te fera du bien. (Une des activités sur la première liste.) Tu peux ainsi te programmer, selon la fréquence souhaitée, des moments juste pour toi. Tu peux également mettre en place un objectif quotidien (ce peut être hebdomadaire ou bien mensuel également, va-s’y selon tes besoins) à réaliser pour prendre soin de soi.


Par exemple, le lundi tu fais une activité qui te fait du bien tant dis que le mardi tu vas te chercher un café au restaurant puis le mercredi tu dors trente minutes de plus. D’autres parts, cesse progressivement de faire des choses avec lesquelles tu n’es pas en accord. Au lieu de dire toujours oui pour faire plaisir, dis non parfois. Tu as le droit de mettre tes limites et de te respecter. En faisant cela, tu auras également plus de temps pour faire les activités qui te font du bien.


Une autre façon de faire, si tu te connais bien, serait simplement de dresser une liste et d’y inscrire directement ce que tu peux faire pour prendre soin de toi. C’est une autre manière de mettre sur papier ses besoins, ses limites et ses intérêts. Tu peux, par la suite, faire une seconde liste illustrant comment tu peux concrètement mettre cela en place dans ta vie actuelle. 


Le but dans les deux manières de procéder est de planifier pour éviter de procrastiner et de remettre à plus tard. En effet, il est plus facile de s’oublier soi pour prendre en charge les obligations et la routine. Avec la planification, tu t’assures de te prioriser et de t’accorder un moment que tu mérites. 


Est-ce que tu te priorises mensuellement pour recharger ta batterie ?


À la suite de la lecture de ce texte je t’invite à prendre un moment pour réfléchir. Selon toi, est-ce que tu prends suffisamment soin de toi ? Es-tu satisfaite de ton équilibre entre le travail, la famille et le temps que tu t’accordes ? Est-ce que tu te priorises mensuellement pour recharger ta batterie ? Si oui, est-ce que tu le fais sans ressentir de la culpabilité ? Est-ce que tu respectes tes limites en refusant de rendre un service ? Si tu as répondu non à l’une de ces questions, cela signifie peut-être que tu dois remanier certains aspects de ta vie pour te faire davantage de place


Marjory Sériès

Thérapeute en relation d’aide 

Intervenante en santé mentale 





 
 
 

par Marjory Sériès



Thérapeute en relation d’aide et Intervenante en santé mentale 



Les façons de faire pour aborder l’état de santé mental d’un individu sont très diversifiées dans le domaine de la relation d’aide. Ici, nous parlerons de l’approche biopsychosociale et de l’aspect de responsabilisation de l’individu dans son processus d’aide. Le présent texte à pour but d’informer les bénéficiaires des services de la procédure de cette approche du point de vue du thérapeute en relation d’aide, qui la pratique. D’une part, nous étudierons les différents éléments de cette approche pour mieux la comprendre. D’autres parts, nous aborderons l’aspect de la responsabilisation de l’individu. Puis, nous mettons en perspective les raisons pour lesquelles cette approche est pertinente dans le cadre d’un processus d’aide.


Qu'est-ce que le fonctionnement biologique?


Le premier aspect à prendre en compte dans cette approche est le fonctionnement biologique de la personne qui demande de l’aide. En ce sens, le thérapeute prendra le temps de constater les différentes choses qui sont présentes ou bien absentes de la vie de l’individu. Voici une liste non exhaustive des éléments pouvant être considérés par le thérapeute :

  • Satisfaction du sommeil 

  • Satisfaction de l’alimentation 

  • Consommation de drogue ou d’alcool

  • Diagnostic santé physique ou psychologique, qui a été émis par un professionnel de la santé

  • Prise régulière de médication 

  • Présence ou non d’activité physique régulière

  • Tabagisme 


En considérant ces aspects de l’individu, le thérapeute tentera d’établir des liens avec la situation actuelle que vit celui-ci. Il en émergera des effets de causalités, qui pourront par la suite être travaillés conjointement par le thérapeute et le client lors de la thérapie. 


Pour concrétiser la théorie, voici un exemple! 

Un client vient me voir à mon bureau et lorsque je fais l’analyse de la dimension biologique, je constate que son sommeil n’est pas satisfaisant. Il dort en moyenne 5h par nuit et se réveille fréquemment. Plus tard, lors de ma rencontre, le client me nomme être irritable auprès de ses enfants. Directement, je fais le lien de causalité probable avec le manque de sommeil, ce que je n’aurais pas pu faire si je n’avais pas analysé l’aspect biologique du client. En ce sens, je sais que je peux travailler l’amélioration du sommeil en utilisant des moyens concrets auprès du client.



Qu'est-ce que la dimension psychologique?


Ceci comprend entre autres la présence/absence de distorsions cognitives, les moyens utilisés par la personne pour gérer les moments difficiles, l’état psychologique actuelle de la personne, ses perceptions et ses pensées. En étudiant cet aspect, le thérapeute en relation d'aide obtiendra des informations sur comment son client perçoit sa situation et comment il la gère. Il percevra ainsi les moyens déficitaires du client et pourra mettre en place de nouveaux moyens avec lui pour surmonter sa situation difficile. Il observera aussi quelles sont les forces du client et pourra contribuer à les renforcer pour que cela lui soit davantage bénéfique dans le cadre du processus d’aide.


Des pensées qui vont d’un extrême à l’autre.

Si je rencontre une dame qui fait de l’anxiété et que je vois qu’elle a tendance à adopter des pensées sujettes aux distorsions cognitives tel que le tout ou le rien (Tendance chez une personne à avoir des pensées qui vont d’un extrême à l’autre), je pourrais utiliser une force que j’ai observé chez elle lors de la thérapie pour résoudre cette problématique, soit sa capacité d’analyse.



La sphère sociale influence t-elle la santé mentale?


Ensuite, le troisième aspect qui est considéré est la sphère sociale. En ce sens, on s’intéresse aux proches présents pour l’individu, les services d’aide qu’il a au dossier, la qualité de son quartier et les programmes auxquels ils adhèrent. Ceci permet au thérapeute en relation d'aide d’avoir une vue globale des aspects environnementaux qui peuvent aider l’individu dans son processus d’aide ou au contraire, cela peut l’aider à déterminer s’il y a des éléments à améliorer dans cette sphère pour améliorer le bien-être du patient. L’environnement de l’individu exerce beaucoup d’influence sur la santé mentale de celui-ci donc ce n’est pas un aspect à négliger.


Un exemple?

On peut illustrer le fait qu’un individu déprimé ne ressente aucune motivation pour effectuer quoi que ce soit. Si je sais qu’une de ses amies est très importante pour lui et qu’elle lui apporte beaucoup de soutient, je peux l’utiliser comme levier d’intervention et essayer de susciter de l’intérêt à nouveau chez mon client par l’entremise de celle-ci. L’aspect sociale peut être un bon indicateur de facteurs de protection et de facteurs de risque qui sont présents dans la vie d’une personne. C’est pourquoi il est pertinent d’en faire une analyse et de mettre en perspective ses aspects positifs pour les susciter davantage. 




S'impliquer dans son processus?


Enfin, qu’en est-il de la responsabilisation de la personne qui demande de l’aide ? Ceci concerne en fait l’implication de l’individu dans son processus d’aide. Bien que le thérapeute en relation d'aide soit un accompagnateur adéquat et parfois, nécessaire à l’amélioration de la situation d’une personne, rien n’est possible si l’individu n’investit pas dans son processus. En ce sens, il revient au thérapeute en relation d'aide de conscientiser son client à cet effet sans toutefois tomber dans un cadre moralisateur. Il est également important dans ce cadre thérapeutique que le thérapeute invite son client à prendre de l’initiative et qu’il le considère comme l’élément centrale de la démarche d’aide.


Avoir le sentiment d'être en contrôle!

En s’impliquant activement dans son processus l’individu aura tendance à voir des résultats positifs de sa thérapie plus rapidement et cela augmentera son sentiment de contrôle à l’égard de sa situation. De plus, en sensibilisant l’individu à adopter sa responsabilisation dans son processus d’aide, on augmente sa capacité à être autonome donc à prendre soin de lui, ce qui sera positif si le client est confronté à d’autres problématiques ultérieurement. 

La présente approche permet de prendre en considération tous les aspects de la personne et de comprendre l’intégralité de sa situation. En ce sens, les forces et les besoins de la personne sont ciblés plus facilement par le thérapeute en relation d'aide et les moyens peuvent être mis en place plus rapidement pour améliorer concrètement sa situation. L’aspect de la responsabilisation de l’individu amène une autre composante à l’approche. Cela permet d’obtenir des résultats efficaces de la thérapie plus rapidement et de favoriser le sentiment d’empowerment du client. 



Mon approche

«L’approche bio psychosocial est une approche que j’utilise personnellement et j’en vois les bienfaits chez mes clients. Une meilleure prise en charge de la problématique, une approche intersectorielle, qui met en perspective les liens entre les différents éléments de la situation et des résultats positifs rapides.


Si tu as des questions à ce sujet ou que tu as envie d’adhérer à une thérapie qui s’intéressera à tous les aspects de ta personne, je peux t’accompagner!»


Marjory Sériès

Thérapeute en relation d’aide 

Intervenante en santé mentale 




 
 
 
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